deux personnes (principâux) vont mourir, mais qui?
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« J’ai toujours su que l’histoire d’Harry s’arrêterait avec le 7ème volume, mais lui dire au revoir a été aussi difficile que je le craignais. Et, même si d’une certaine façon je suis en deuil, je ressens aussi un formidable sentiment de réussite. J’ai du mal à croire que j’ai finalement écrit le dénouement que j’avais planifié depuis si longtemps. Je n’ai de ma vie jamais ressenti un tel entrechoquement d’émotions, jamais pensé que je pourrais être à la fois euphorique et avoir le coeur brisé. [...]
Je suis presque effrayée de devoir reconnaître cela, mais une chose m’a aidée vraiment à ne pas déprimer totalement : bien que chacun des livres de la série ait une place bien à lui dans mon affection, Deathly Hallows est mon préféré, et c’est la plus belle façon de finir la saga. »
J.K. Rowling a finalement terminé d’écrire le tome 7 le 11 janvier 2007 au Balmoral Hotel à Edimbourg (dans la chambre 652 pour être précis, qui deviendra probablement un lieu de pèlerinage pour les fans de Harry Potter).
"Charles Dickens l’a dit bien mieux que je ne pourrai jamais le faire : « Cela intéresserait peu le lecteur, sans doute, de savoir combien il est douloureux de poser son stylo au bout de deux années d’imagination créatrice ; ou ce que ressent un auteur, comme s’il dispersait des parties de lui-même dans le royaume des ombres, quand la foule des personnages nés de son esprit s’éloigne de lui à jamais » (Préface de David Copperfield, 1869. N.d.T)
« Je croise les doigts pour Harry » a dit Irving avant la lecture publique des trois auteurs au New York’s Radio City Music Hall. [...] Il a ajouté que lui et King se comparaient à des « groupes d’encouragement » pour Rowling [...]. King, qui est devenu célèbre en 1974 avec Carrie, a expliqué qu’il faisait confiance à Rowling pour être « juste » envers son héros. « Je ne veux pas qu’il tombe dans les Chutes de Reichenbach », a-t-il ajouté, faisant référence à Arthur Conan Doyle, qui avait tenté de tuer de cette manière son personnage Sherlock Holmes. La pression des fans l’avaient finalement conduit à ramener son personnage à la vie, et l’on découvrait dans une histoire suivante qu’il avait survécu.
Rowling a répété que l’écriture du septième tome était bien entamée. « J’éprouve plutôt un sentiment de libération » a-t-elle dit. « je peux résoudre l’intrigue à présent, et c’est amusant par d’autres aspects qu’auparavant, parce que finalement j’ai pris ma résolution. Je pense que certaines personnes la détesteront, et que d’autres l’adoreront, mais c’est ainsi que cela doit se passer . »
Questionnée à propos de la pertinence de tuer des personnages, Rowling a répondu qu’elle n’avait pas pris de plaisir à tuer le personnage important qui meurt dans le tome 6, mais que selon les conventions du genre, un héros doit continuer seul.
King s’est souvenu que lorsqu’il avait fait battre à mort un chien par un de ses personnages dans son roman Dead Zone, il n’avait jamais reçu autant de plaintes, à sa grande surprise. « Au début on veut être gentil et s’excuser, mais après je me suis dit : d’abord, c’était un chien, pas une personne, et ensuite, il n’existait même pas en vrai. J’ai inventé ce chien, c’était un chien fictionnel, mais les gens s’impliquent beaucoup, beaucoup dans un roman ».
Rowling a quant à elle fait remarquer qu’Irving avait tué plus de personnages qu’elle dans ses romans ^^ : « Quand les fans m’accusent de sadisme -ce qui n’arrive pas si souvent, j’ai l’impression de les amener à s’endurcir et à lire les livres de John et de Stephen. Je pense que cet endurcissement est nécessaire, d’une certaine manière. Nous vivons dans un monde de littérature cruelle. »
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